Le sphère du calme
En 2200, Reykjavik n’était plus le lieu qu’elle avait été. Entourée d’installations cryogéniques et de laboratoires géologiques, elle abritait désormais des centres de recherches accolant archéologie glaciaire et sciences cognitives. C’est dans l’un de ces immémoriaux abris transformés que vivait un voyant discret, fait l'expérience juste marqué par un appellation : Elvar. Sa niche n’était pas la prédiction contemporain, ni l’analyse cérébrale, mais une pratique propre de voyance par sms, reposant sur des un matériau oublié : les os du passé. Ces os provenaient d’un mystère effondré deux décennies plus tôt. En surface, ils ressemblaient à de simples restes fossiles. Mais une fois nettoyés, triés, et traités sous vie polaire, ils révélaient une dévouement exclusive : chaque individu portait en lui une efficacité, une fréquence sensible à la souvenance de l'homme. Elvar les utilisait un à bien un, posant des fragments sur une surface d’obsidienne polie. 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